Notre dernière sortie de l’année, proposée et organisée par notre ami Joël Amarot, dit « Gaston », nous conduisait sur ses terres du Nord Gironde, dans les alentours de Cavignac.

Au programme de la journée :

Le matin : rassemblement à Cavignac puis visite de la tuilerie Joyat à Cézac ;
Le midi : déjeuner au restaurant La Paillotte à Cavignac ;
L’après midi : balade sur les rives de la Gironde puis arrêt sous le pont Eiffel à Cubzac.

Les 41 participants, par ancienneté de voiture :

Evelyne et Richard Tremblais à bord d’une 11 BL bordeaux de 1947
Françoise & Philippe Vigneron à bord d’une 11BL gris fumé irisé de 1948
Cathy et Daniel Giraud à bord d’une 11B gris irisé de 1949
Nicole & Jean-Paul à bord d’une 11BL noire de 1951
Jacques Ducos à bord d’une 11B noire de 1951
Yvelyne & Marc Vuillemin à bord d’une 11B noire 1951
Joëlle & René Egreteau à bord d’une 11B noire de 1952
Anne (Mimi) & Erick Herpin à bord d’une 11B noire de 1952
Joël Amarot à bord d’une 11BL noire de 1953
Yeonsee, Julien & Hubert Besseiche à bord d’une 11BL grise de 1953
Domi & Jean-Yves Charrue à bord d’une 11B noire de 1953
Valérie et Bruno Montaud à bord d’une 11B ivoire de 1954
Suzy et Jean Marie Rossignol à bord d’une11 Familiale noire de 1954
Mado et Didier Souslikoff à bord d’une 11B noire de 1955
Fabienne & Jean-Pierre Pintat à bord d’une 11BL bleue de 1956
Véro, Eric, Lorine & Alexis à bord d’une 11B bleue de 1956
Véronique & Jean-Luc Dartiguenave à bord d’une 11BL cabriolet ivoire & marron sur base d’après-guerre
Philippe Larrouy à bord d’une 4CV Renault
Valérie et Didier Lapierre à bord d’une MG-B

19 équipages réunis, nouveau record pour une sortie. Les 17 Traction, le petit cabriolet rouge anglais et la Renault 4CV rouge (la Traction de Philippe faisant des siennes) se sont retrouvés sur la place des Capucins de Cavignac. Juste le temps de prendre un café accompagné de madeleines offerts par le club. Nous profitons d’une météo encore clémente, malgré les risques de pluie annoncés durant la journée.

Dès nos forces retrouvées, Joël sonne le départ pour se rendre à… 2 800 mètres de là, à la tuilerie Joyat où nous attend M. Joyat pour la visite de son entreprise familiale, l’une des seules tuileries restant en activité pour la fabrication de la tuile canal.

Située sur le bord de l’ancienne Route Nationale 10, les amateurs peuvent encore découvrir quelques anciennes publicités peintes, quasiment seules survivantes du passé glorieux de cette route.

La tuilerie créée vers 1850 a été rachetée en 1954 par M. Joyat. Quatre générations de tuiliers ont travaillé la terre extraite de la carrière familiale.
En 1959, la tuilerie a été agrandie et rénovée avec la construction d'un four tunnel et la mécanisation de différentes opérations, ce qui a permis une production quotidienne de 2 000 tuiles.
En 1988, les bâtiments ont été de nouveau agrandis et le four a été équipé de brûleurs à gaz, ce qui permet une cuisson à 1050°c en 3 jours et une production jusqu’à 4 000 tuiles par jour.
Bien que les machines telles que le broyeur, le mélangeur et la mouleuse datent des années 1950, elles continuent à assurer fidèlement leur mission de production.
Toujours intéressant de voir la fabrication en direct, M. Joyat nous démarre la chaîne de production et l’on peut voir les différentes étapes se dérouler automatiquement, du chargement de l’argile au moulage des tuiles et à leur chargement sur des palettes. Certaines machines font preuve d’ingéniosité et de simplicité, comme celle utilisant « le fil à couper le beurre » pour couper le bord des tuiles.
La tuilerie dispose de sa propre carrière d’argile, mais des difficultés administratives les obligent actuellement à faire venir l’argile d’ailleurs.
Les produits finis sont principalement vendus en Gironde (en particulier les pavés Porte de Bourgogne à Bordeaux) et Charente-Maritime, notamment sur l’ile de Ré, et dans toute la région.
Aujourd’hui, la tuilerie emploie 3 personnes avec le fils de M.Joyat qui dirige l’entreprise.

A l’issue de cette visite peu banale et fort intéressante, nous dressons rapidement 2 tables dans un coin de l’atelier pour partager l’apéritif offert par Joël et Dany son épouse.

Avec juste un tout petit peu de retard, retour à Cavignac où nos voitures retrouvent le parking du matin, un peu de marche, direction le restaurant de la Paillotte où un très bon repas nous attend.

Toujours pas de pluie. L’après-midi est consacrée à un peu de roulage en direction de la route de la corniche, le point de vue panoramique sur le bec d’Ambès, confluence de la Garonne et de la Dordogne et formant ainsi l’estuaire de la Gironde, et la route des bords d’estuaire.

C’est là que la 4CV décide de se faire remarquer, le frein de sa roue arrière gauche restant bloqué.

La pluie faisant son apparition, après un petit arrêt d’au revoir, certains décident de rejoindre Blaye directement pour traverser l’estuaire par le bac, les autres fileront à Cubzac-les-Ponts découvrir les impressionnants dessous du pont Eiffel.

Un grand merci à Joël pour avoir organisé cette sympathique journée et un grand merci à tous les valeureux équipages venus de loin pour certains.